Heureusement, Prudence a fini par guérir. J’ai

Heureusement, Prudence a fini par guérir. J’ai donc pu passer plus de temps avec qu’elle pour essayer de la sortir de sa dépression et du même coup, échapper un peu à la bienveillante attention de maman. Quoi qu’à certains moment, je me demande si je ne préfèrerais pas être avec elle plutôt qu’avec Prudence. C’est qu’avec sa mine triste et ses yeux rouges, y a de quoi vous donner le cafard pour un bon moment. J’ai essayé beaucoup de choses pour la distraire mais je me suis rendu compte que la seule qui arrivait vraiment à lui faire un peu oublier son Aimeric, c’était le billard. Le magnifique billard tout neuf que papa venait de s’offrir et dont il ne se servait quasiment pas, trop occupé qu’il était à écrire son nouveau roman. Ses fans le réclament qu’il nous dit. Quels fans ? C’est pas parce qu’une fois, il a écrit un bon livre qu’il y a forcément des milliers des personnes qui attendent le prochain. Faut être réaliste. Je suis sûr que ses soi-disant fans se comptent sur les doigts de la main.

Finalement ma thérapie par le billard a fonctionnée. Devinez qui j’ai retrouvé en charmante compagnie ce matin. Prudence ! Bon d’accord, elle était facile celle-là mais on sait jamais. Donc, je disais que ce matin,  ma sœur jumelle discutait avec un homme...Quel progrès ! Elle qui parlait presque de devenir none ! Pendant un moment, je me suis dit que je rêvais...Mais non, même après m’être pincée plusieurs fois, ils étaient toujours là à discuter devant la maison. Et puis elle n’avait pas choisi n’importe qui. Je connaissais cette personnes. En fait, c’était l’homme qui était venu débarrasser notre logement sur le campus de toutes les petites bêtes rampantes qui s’y étaient installés à la suite d’un malencontreux accident de poubelle. Je ne me rappelle plus de son nom mais promis, dès que j’en sais plus, je vous informe.